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Mars 2002

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[08/03/02] Confessions d’un voleur, de Laurent Chemla
La face cachée de l’Internet

« Je me souviens qu’à cette époque, quand je disais “Internet”, mes amis me regardaient comme si je débarquais d’une autre planète. J’avais beau leur dire que ce bidule allait révolutionner le savoir humain, ils me regardaient d’un air apitoyé et retournaient à leur travail. »

Informaticien de 38 ans, Laurent Chemla fait partie de ces quelques passionnés d’Internet qui étaient là depuis le début et qui ont tout vu : l’irruption de leur joujou dans le domaine “grand public”, l’élaboration des clichés présentant le réseau comme un repaire de pédophiles et de nazis, puis l’avènement en fanfare d’une inepte « nouvelle économie ». Cette dernière ne va pas tarder à se casser la gueule avec fracas, mais elle aura causé pas mal de dégâts, le moindre n’étant pas d’avoir persuadé le plus grand nombre qu’Internet, c’est une foire commerciale, avec un peu de place dans les marges pour mettre en ligne la photo du petit dernier et du chien. Rien d’autre. On entend bien parler, oh ! très vaguement, comme en arrière-fond, de partage du savoir, de liberté d’expression, de fonctionnement coopératif ; mais quelques sociologues et philosophes - Dominique Wolton, Philippe Breton, plus tard Alain Finkielkraut - se chargent de faire un sort à ces dangereuses illusions qui risquent de perturber l’équilibre mental toujours précaire des masses. Ils pourfendent les « adeptes » d’Internet, cette poignée dérisoire de crétins naïfs qui « font le jeu du libéralisme ». Le tout devant les micros ou les caméras de journalistes qui boivent du petit lait - sachant que quiconque a goûté aux vrais usages d’Internet se désintéresse très vite des pseudo-intellectuels qui bavassent devant les micros ou les caméras de télévision, il est de l’intérêt de toutes les personnes présentes dans le studio de donner le plus large écho possible à ce discours de dissuasion.

Pendant ce temps, Chemla est loin de rester inactif. Après avoir fondé la première association française d’utilisateurs d’Internet, il crée l’Ecole ouverte de l’Internet, qui, à l’époque où Bill Gates est reçu comme un chef d’Etat par le gouvernement français, offre une formation gratuite à l’utilisation des logiciels libres. Horrifié de constater à quel point ce qu’il entend à propos du réseau dans les médias a peu de rapport avec son expérience quotidienne, il tente d’y faire passer son point de vue. Mais les textes signés « Laurent Chemla, militant associatif » sont rarement diffusés. Et puis, en 2000, avec trois amis - dont Valentin Lacambre, d’Altern.org -, il profite de la fin du monopole sur la vente des noms de domaine pour monter une petite entreprise : Gandi. Dénonçant les tarifs aberrants auxquels sont vendus les noms de domaine, Gandi casse les prix. Et voit son chiffre d’affaires exploser toutes les prévisions dès le premier mois d’exploitation... Chemla publie alors dans Le Monde une tribune intitulée Je suis un voleur. Il y explique comment on surfacture les noms de domaine, mais aussi comment on crée une ruée artificielle sur les « .com », alors que rien n’empêcherait d’ouvrir toutes sortes d’autres extensions plus précises. Suite à ce texte, il est contacté par les éditions Denoël.

Les premières versions de son livre ont déjà circulé sur le Net. Mais on y prêche toujours un peu des convertis : quiconque dispose d’une connexion et d’un minimum de curiosité sait déjà que les usages essentiels du réseau n’ont rien à voir avec ceux dont on entend parler à la télévision. C’est pourquoi la parution de Confessions d’un voleur en librairie, fin février, a son importance : elle contribuera peut-être à élever un peu le niveau du débat public. « Pour une fois, vous lisez quelqu’un qui sait de quoi il parle, et pas quelqu’un qui ne sait que parler, écrit Chemla dans l’introduction. Tous ceux qui savent ce qu’est l’Internet ne s’expriment guère que sur le réseau, laissant les vieux outils aux anciens bonimenteurs mais, aujourd’hui, c’est un nouveau venu qui utilise les anciens outils pour prendre la parole. » De la numérisation des biens culturels et de ses implications - les débats autour du MP3, par exemple - au fameux « vide juridique » et au procès Yahoo !, des sites pornos à la nouvelle économie, il reprend tout à zéro et règle leur compte à une foule d’idées reçues. En rappelant constamment cette évidence : les nouveautés essentielles apportées par Internet, et qu’on s’acharne à ne pas voir, sont de permettre au simple citoyen, pour la première fois dans l’Histoire, un usage concret de son droit à la liberté d’expression ; de bouleverser l’économie et la circulation du savoir et des biens culturels ; de favoriser un modèle coopératif à une échelle tout à fait inédite. Car s’il y a bien une « nouvelle économie » sur Internet, elle a peu à voir avec celle dont on nous a rebattu les oreilles : « Sur l’Internet, de nombreux particuliers, par générosité ou passion de l’informatique, offrent gratuitement des services vendus par des entreprises commerciales. On ne compte plus les pages personnelles qui proposent un service de veille juridique ou des paroles de chansons. Des entreprises se retrouvent ainsi contraintes de réduire leurs prix ou d’améliorer leur offre, concurrencées qu’elles sont par des particuliers proposant de petits services qui, mis bout à bout, proposent une véritable solution de remplacement au système marchand. »

A ceux qui croient que cet Internet-là appartient au passé des pionniers, et que le réseau est aujourd’hui entièrement aux mains des marchands (lesquels y rencontrent un franc succès, c’est bien connu), il répond ironiquement, à propos des logiciels libres : « Les logiciels libres sont certainement une utopie. Un tel système, qui casse la logique des brevets érigée en modèle par les sociétés commerciales et de plus en plus souvent par les structures publiques, mondialisation et pensée unique obligent, et présentée comme la seule façon de rentabiliser la recherche, serait bien trop nocif et contre-productif. C’est comme l’Internet : tout cela n’a aucune raison d’exister. Un machin qui se fonde davantage sur la coopération que sur la compétition, dans le monde d’aujourd’hui, ça n’existe pas, ça n’existe sûrement pas. Une société qui choisirait de fonctionner ainsi s’effondrerait certainement sous le poids du marché. C’est écrit. Et si, finalement, les dinosaures étaient ces informaticiens qui n’ont pas encore voulu comprendre que la compétition économique est la seule valeur que partagent les humains ? Si ce n’est qu’il faut bien se rendre à l’évidence : le logiciel libre existe et se développe même quand le marché essaie de le récupérer ou quand telle ou telle université oublie sa mission de diffusion du savoir. Et sa qualité n’est plus à démontrer. La coopération existe bel et bien, sur l’Internet comme dans nos sociétés, et de plus en plus de citoyens, convaincus que le bonheur ne s’acquiert pas par la compétition, tentent de remettre en cause l’égoïsme général. À vous de décider dans quel monde vous choisissez de vivre. Dans le mien en tout cas, les logiciels libres existent bel et bien. Et les programmeurs heureux aussi. » On aimerait tant que les vétérans gauchistes qui, quand on leur parle d’Internet, répondent invariablement - et au meilleur des cas - avec un geste défaitiste : « ça finira comme les radios libres, cette histoire... », se penchent un peu plus sur cette « anomalie »-là...

Mais les passages les plus jubilatoires du livre sont sans doute ceux où Chemla répond à Philippe Breton et Dominique Wolton, spécialistes en cris d’orfraie sur les « dangers » d’Internet. Il faut savoir que selon la thèse de Breton, auteur du Culte d’Internet, le réseau n’est « qu’un outil de communication de plus, dangereux parce que trop de communication tue la communication ». Chemla : « Que penserait-on aujourd’hui d’un homme de Neandertal expliquant à ses contemporains que le feu est un “simple outil de plus qui simplifie des tâches préexistantes et qu’il faut considérer comme tel et comme rien d’autre” ? Comme si l’existence d’un tel outil n’avait pas eu d’autres conséquences sur la société... » Philippe Breton joue, avec une certaine démagogie, sur le rejet instinctif du public à l’égard de ce gadget que les marchands lui présentent comme incontournable : « Ce que Philippe Breton ne dit pas, remarque Chemla, c’est que si l’Internet est incontournable, c’est aussi parce qu’il répond à un besoin social et structurel. [Il] permet à des groupes humains partageant des passions communes de se rencontrer. Des outils dont aucun équivalent n’existait auparavant. Certes, ces rencontres sont d’abord virtuelles, mais elles ne le restent jamais bien longtemps. Par ailleurs, la somme des connaissances de l’humanité a atteint un tel niveau qu’il est évident pour toute personne un tant soit peu honnête qu’un nouvel outil était indispensable pour assurer leur diffusion. Or, l’homme est un animal dont toute l’évolution sociale s’appuie sur la diffusion du savoir. Sans un outil comme l’Internet, cette évolution sociale serait dans une impasse. »

Chemla répond aussi à ceux qui, comme Breton, mais aussi Dominique Wolton (auteur de Internet, et après ? : ah ! ce titre...), dénoncent le risque d’un « repli sur soi dû à la séparation physique entre les êtres », d’une « tribalisation » : « Depuis plusieurs années, je lis des analyses qui m’expliquent comment l’outil que j’utilise va, jour après jour, me rendre un peu plus autiste. Mon avenir est quasiment celui d’un idiot décérébré qui, utilisant un média dont les contenus n’ont pas été filtrés par des journalistes professionnels, va se mettre à croire que la terre est plate. J’ai bien peur que ces fins analystes ne se trompent. (...) Grâce à l’Internet, j’ai pu rencontrer (et dans la vraie vie) des gens passionnants qui sont devenus autant de nouveaux amis. Et des emmerdeurs qui sont devenus autant de nouveaux ennemis que je préfère ne pas rencontrer du tout. Rencontrer des gens, créer des associations, agir sur la société (physique) qui m’entoure..., il ne me semble pas que ce soit le comportement d’un autiste moderne. » Mais ce type de dénonciation implique bien sûr l’idée que le monde tel qu’il était avant Internet était forcément le meilleur possible. Encore un mythe que pourfend Chemla : « Sérieusement, est-ce que les chercheurs qui affirment ce genre d’inepties se sont, un jour, penchés sur le type de relations sociales existant au bureau ? Est-ce que discuter de “Star Academy” pendant dix minutes autour de la machine à café crée plus de lien social qu’un débat par écrit avec des inconnus ? Est-ce qu’il ne vaut mieux pas croiser dans un forum virtuel des gens de conditions sociales différentes, qui habitent dans des lieux différents ? »

Philippe Breton prend pour cible un penseur délirant et isolé, Pierre Lévy, et fait semblant de croire que tous ceux qui apprécient les évolutions considérables apportées par Internet sont, comme lui, des « adeptes » illuminés et à moitié sectaires - une manière commode de les discréditer. Quand on lui demande (à l’occasion d’une conférence au Centre Pompidou à laquelle Chemla assistait) pourquoi il se focalise sur un discours, peu représentatif de surcroît - celui de Lévy -, au lieu de se pencher sur la réalité des usages, ce qui après tout serait son boulot de sociologue, Philippe Breton répond qu’il ne trouve pas de financements pour cela. Ou alors, ajoute-t-il avec un coup d’œil entendu au public qui admire son ébouriffante indépendance, ce sont des financements de marchands qui ont tout intérêt à ce qu’on dise du bien d’Internet... En résumé : je raconte n’importe quoi parce que je n’ai pas les moyens d’étudier la réalité. Les moyens, ou l’envie ?... Comme l’écrit Chemla, « les autistes ne sont pas forcément ceux qu’on croit »... « Si ces sociologues faisaient mieux leur travail, une technique qui nous transforme dans notre vie quotidienne pourrait ainsi devenir autre chose que le simple enjeu de pouvoir et d’argent qu’elle est encore. Et s’ils s’abonnaient à quelques listes de discussion, peut-être comprendraient-ils comment les partisans des logiciels libres ont pu rencontrer des membres d’Act-Up pour combattre ensemble les brevets tant dans le domaine des logiciels que de la biologie, parce que leurs motivations sont identiques. Mais qui accomplit ce travail de fond, aujourd’hui ? »

Ces discours reposant sur du vent sont d’autant plus graves qu’ils influent sur les usages qui sont faits - ou plutôt, qui ne sont pas faits - du Net : « Les internautes actifs qui utilisent l’Internet pour s’exprimer sont encore une minorité parmi ceux qui disposent aujourd’hui d’un accès à ce réseau (et qui sont eux-mêmes une minorité par rapport à l’humanité entière), et j’en tiens justement pour responsables les discours aussi débilitants des commerciaux et de tous ceux qui veulent conserver pour eux la parole publique. (...) Philippe Breton est chargé de recherche au CNRS et professeur à la Sorbonne. En tant que tel, il est écouté et il a donc une responsabilité morale et sociale. Amalgamer, comme il le fait, le discours de quelques fous sympathiques à celui qui présente l’Internet comme porteur d’une évolution sociale d’envergure revient à modifier de fait les usages futurs de l’Internet en déformant et en affaiblissant l’importance sociale de cet outil. » Ceux qui veulent discréditer Internet s’en prennent aux informaticiens qui osent mélanger technique et éthique : « Ces derniers sont forcément décrits comme des “pseudo-libertaires” sans culture politique qui font le jeu du libéralisme le plus débridé au nom d’utopies naïves [c’était notamment la thèse de Serge Halimi dans un article du Monde diplomatique]. Il leur importe sans doute peu que beaucoup de ceux que je connais soient très politisés, aient lu Debord, se définissent comme des trotskistes ou des situationnistes et soient capables de citer Marx de mémoire (ce qui n’est pas mon cas). »

Le jour où ces ergotages néfastes auront cessé d’encombrer les rayons des librairies, on pourra sans doute se poser les vraies questions. Puisqu’Internet libère la liberté d’expression, il ouvre un vaste chantier : celui de l’« apprentissage de la liberté », selon le titre que donne Chemla à l’un de ses chapitres. Apprentissage qui est loin d’aller de soi. Il cite l’exemple d’un jeune Belge qui, en 1996, avait posté dans un forum public une blague raciste. Les autres usagers avaient protesté, et ce jeune homme avait été exclu de l’école où il étudiait et d’où il avait posté son message. « Il n’avait pas pensé que sa blague raciste serait lue par des milliers de personnes et que certaines se sentiraient blessées. Il avait l’impression de discuter avec quelques potes réunis autour de lui, rien d’autre. (...) Ce jeune Belge a donc appris, à la dure, ce qu’est une parole publique. (...) La liberté de parole ne va pas sans une responsabilité sociale plus grande que celle du silence, auquel nous étions habitués vous et moi, simples citoyens. On ne doit pas donner son avis en public sans accepter d’être responsable de ses paroles, dans l’immédiat et surtout dans l’avenir, parce que l’Internet n’oublie jamais rien. »

Et Laurent Chemla termine par une mise au point bien utile pour ceux qui croiraient encore qu’Internet, c’est une sorte de TF1 sur un ordinateur : « Les sites les plus visités dans le monde sont les moteurs de recherche, viennent ensuite ceux qui hébergent des pages personnelles. Les sites marchands, au-delà d’une poignée de spécialistes, sont beaucoup moins visités. Selon l’équipe de Statisticator, les trois plus gros sites de commerce français (jeuxvideo.com, boursorama.com et consors.com) accueillent de trente mille à quarante mille visiteurs différents par jour. C’est l’audience d’un petit journal local, pas celle d’une entreprise qui vaut plusieurs milliards et qui est cotée en Bourse. Le site du Monde diplomatique, à lui seul, représente une moyenne d’environ cinquante mille pages vues par jour. Autant, sinon plus, que le site de L’Oréal et, pourtant, il ne vend rien. Un petit hébergeur de pages personnelles comme Le Village reçoit quarante-sept mille visites quotidiennes, un gros hébergeur un peu médiatique comme Respublica en reçoit plus de deux cent mille. Ce sont ces sites non marchands qui attirent le public et qui font le succès du réseau et ce sont eux que les commerçants voudraient éliminer parce qu’ils leur font trop de concurrence. En cherchant par tous les moyens à faire taire l’expression publique et citoyenne, les cyber-marchands reproduisent à l’identique leurs schémas concurrentiels dans un monde qui n’existe que par la participation de chacun et qui disparaîtrait sans la coopération de tous. »

On perçoit rarement à quel point le visage de la réalité est façonné aussi par les représentations qu’on s’en fait : insistez sur la puissance d’un système qui écrase les individus, et vous provoquerez la résignation. Montrez les failles de ce système, et vous libérerez des énergies considérables. Il ne s’agit même pas de se voiler la face en faisant preuve d’un triomphalisme imbécile : ces failles existent réellement. De même, accréditez l’idée qu’Internet est un « cheval de Troie du libéralisme », un instrument de plus au service de l’abrutissement culturel de masse, et rien d’autre, et vous ferez le jeu de ce même libéralisme. Montrez au contraire à quel point il permet d’inventer de nouveaux modes d’organisation sociale, de renforcer des valeurs précieuses pour la vie en collectivité, et vous augmenterez encore ce potentiel. Aucun média n’est plus malléable ; sa nature, c’est-à-dire les usages qu’on en fait, dépendent directement de l’image qu’on en donne. C’est pourquoi on espère que le livre de Laurent Chemla contribuera à casser des clichés paralysants, tenaces, et à changer les représentations qu’on se fait du réseau en dehors du réseau - ou ailleurs sur le réseau.

Laurent Chemla, Confessions d’un voleur, Denoël.

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