Périphéries

Carnet
Avril 2002

Au fil des jours,
Périphéries explore quelques pistes -
chroniques, critiques, citations, liens pointus...

[30/04/02] Schizophrénie
Les médias et le 21 avril

Vendredi soir, dans son émission Ecoutez... des anges passent, sur France-Inter, Zoé Varier interviewait longuement quelques électeurs - de profils très différents - qui avaient tous voté Le Pen au premier tour. Une femme vivant dans un paisible coin de campagne racontait que depuis quelque temps, elle s’enfermait dans sa voiture en se rendant à son travail - chose qu’elle ne faisait jamais auparavant. Pourquoi ? A cause du « car jacking » : des voleurs qui ouvrent la portière à un feu rouge, jettent le conducteur à bas de son véhicule, prennent le volant et s’enfuient. ça ne lui était jamais arrivé ; ça n’était jamais arrivé à personne dans son entourage. Simplement, elle en avait entendu parler à la télévision, et elle s’était dit que « ça pouvait lui arriver ». Zoé Varier tiltait immédiatement : « ça peut vous arriver », rappelait-elle, c’est le titre d’une glaçante émission de TF1, au décor noir et rouge sang, dans laquelle l’animatrice Géraldine Carré passait en revue toutes les horreurs auxquelles on s’expose dans la France d’aujourd’hui - braquages, agressions, viols, racket -, et assénait entre chaque sujet : « ça peut vous arriver. »

Depuis le 21 avril, c’est à une gigantesque régurgitation qu’on assiste. « Je ne suis pas raciste, ma femme est d’origine maghrébine, et pourtant je suis le premier à voter Le Pen, dit un homme filmé par France 2. Pourquoi ? Parce que j’en ai marre de l’insécurité ! » Difficile, du coup, d’esquiver le débat : les médias ont-ils fait la campagne de Le Pen ? L’autre jour, à la radio, un représentant de M6 se défendait sur l’air de « on ne fait que rapporter les faits, c’est au public de se faire une opinion ». Enorme hypocrisie. « Quand on regarde les courbes des crimes et délits en France, on observe que la criminalité n’a pas changé d’échelle ou de physionomie ces dernières années, disait le sociologue Loïc Wacquant dans Les Inrockuptibles du 24 avril. Ce qui a changé brusquement, c’est la façon dont on la perçoit, dont on la traite et l’amplifie médiatiquement, et dont on propose d’y réagir politiquement. L’Institut TNS Média produit une courbe UBM, Unité de bruit médiatique, qui montre que l’an passé, l’insécurité est arrivée loin devant les autres thèmes avec dix fois plus de “bruit médiatique” que le chômage. »

« Il y a eu dans les journaux télévisés, notamment ceux de TF1, une théâtralisation, une mise en scène des faits de violence et de délinquance destinée à faire monter l’anxiété, la peur. Or, c’est l’insécurité qui a fait la campagne, et c’est la peur qui a fait voter », estime quant à elle Mariette Darrigrand, co-responsable de l’Observatoire du débat public, auteur d’une étude intitulée « Insécurité : l’image et le réel » (Libération, 23 avril). Une enquête de l’émission Arrêt sur images, sur France 5, établit que TF1 est loin d’être seule en cause, et que le journal de 13 heures de Daniel Bilalian, sur France 2, n’a pas été en reste - bien au contraire : « En mars, Bilalian a évoqué 63 fois le thème de l’insécurité contre 41 fois pour le 13 heures de Jean-Pierre Pernaut sur TF1. » Elle pointe « la façon dont Bilalian, martelant systématiquement que “l’insécurité est l’un des thèmes majeurs de la campagne” », lance les sujets, notamment le 25 mars, après la (finalement fausse) agression d’un chauffeur de bus à Marseille : « On ne sait plus quel adjectif employer (soupir). On pouvait penser à l’impensable survenu la semaine dernière à Evreux, dans un supermarché à Nantes, ou encore à Besançon avec ces deux jeunes filles torturant une troisième... Eh bien à Marseille, c’est encore autre chose... » Voilà qui s’appelle « rapporter les faits ». Quant à la « liberté de se faire une opinion »... Il suffit d’avoir déjà été tétanisé de peur dans son lit après avoir refermé un roman d’épouvante tard dans la nuit, se sentant cerné de menaces sans que rien n’ait objectivement changé autour de soi - ni plus sûr, ni moins -, pour savoir ce qu’elle vaut. De toute évidence, la raison n’est pas toute puissante : nous ne sommes pas entièrement maîtres de nos états d’esprit, qui influent fortement sur notre perception de notre environnement. Et la télévision, en associant la force de l’image au bourrage de crâne que lui autorise le ressassement des mêmes informations, a le pouvoir de nous conditionner.

Maintenant que leur public s’est transformé, pour une partie non négligeable, en électorat d’un parti d’extrême droite, télévisions et radios feignent d’être surprises et alarmées. Pourtant, quand elles lui tendent le micro, ce public jusque-là passif et silencieux ne fait que leur restituer tels quels les discours et les certitudes qu’elles lui ont inculqués, tout en étant convaincu qu’ils sont les siens, qu’il les tient de son vécu. L’électorat FN a été d’une logique irréprochable dans ce vote. Ce sont les journalistes et les hommes politiques républicains qui se montrent aujourd’hui parfaitement schizophrènes. Il y a quelques semaines, Jean-Marc Four, présentateur du journal de 13 heures sur France-Inter, introduisait un sujet par ces mots - en substance : « On reproche parfois aux médias d’alimenter une surenchère sécuritaire, disait-il d’un ton navré qui annonçait déjà la teneur de l’information à venir ; pourtant, force est de constater, à la lumière du triste événement qui s’est produit ce matin, qu’il n’en est rien... » Aujourd’hui, le même Jean-Marc Four interviewe les représentants du Front national - égalité du temps de parole oblige - en serrant démonstrativement les dents, et rend compte des manifestations anti-Le Pen avec la même solennité qu’il mettait il y a quelques jours encore à nous raconter le dernier fait divers venu confirmer que nous étions bien, hélas !, entrés en décadence. Obligé de traiter de l’éventuelle responsabilité des médias dans le score du FN, il nous apprend que « la télévision est montrée du doigt », et passe une interview de Bruno Masure accusant ses anciens confrères. De l’art de se faire tout petit... Que l’extrême droite, le nazisme, l’inégalité des races, la dictature, tout ça, ce soit mal, Jean-Marc Four en est conscient ; mais, visiblement, il ne voit pas le rapport avec l’hystérie sécuritaire qu’il a lui-même alimentée avec zèle (sans doute considère-t-il qu’il a simplement rendu compte des « faits »).

Pourtant, c’est à cause d’elle que les gens ont massivement voté FN - à cause d’elle, et parce que la gauche a délibérément abandonné les classes les plus pauvres. Dans Le Monde diplomatique du mois de mars, Serge Halimi, rendant compte de La Flamme et la cendre, le livre de Dominique Strauss-Kahn, y relevait cette phrase : « Les couches sociales regroupées dans le terme générique d’“exclus” ne votent pas pour (la gauche), pour cette raison simple que, le plus souvent, elles ne votent pas du tout. Au risque de l’impuissance, (la gauche) se voit dans l’obligation de trouver à l’intérieur d’autres catégories sociales le soutien suffisant à sa politique. » De toute évidence, cette stratégie a pleinement réussi.

Voilà pourquoi on n’a aucune chance de contrer le vote FN en sortant la grosse artillerie pédagogique sur la deuxième guerre mondiale, ou en exhumant les vieilles déclarations scandaleuses de Le Pen, ou même en décortiquant son programme politique cauchemardesque. Inutile de déclarer, comme l’acteur Philippe Torreton (dans Le Monde), que « la boue a envahi les urnes » ; inutile de ressortir, comme l’ont fait certains, cette caricature dépassée de Siné : « Que faire des électeurs de Le Pen ? Un méchoui ! » : il est illusoire, aujourd’hui, de croire pouvoir tendre un cordon sanitaire autour des électeurs du Front national, puisque tout le monde, journalistes, penseurs, hommes politiques, a intégré et banalisé l’idéologie d’extrême droite. Concernant l’origine de l’obsession sécuritaire, Pierre Tévanian, du Collectif Les mots sont importants, écrit dans un texte intitulé « Un “séisme” prévisible » :

« Ce n’est pas Jacques Chirac qui, à lui seul, a eu le pouvoir d’imposer “l’insécurité” comme thème unique de la campagne. La gauche se l’est imposé elle-même : en juillet 1997, le Parti socialiste remportait les élections sur la base d’un programme énonçant “trois priorités : l’emploi, la santé et l’éducation”, mais quelques semaines plus tard, le premier ministre Lionel Jospin, dans son discours d’orientation générale, annonçait finalement “deux priorités : l’emploi et la sécurité”. La délinquance n’arrivait alors qu’au cinquième rang des “préoccupations des Français”, derrière le chômage, la pauvreté, la maladie ou les accidents de la route. Elle n’est devenue la première qu’après plusieurs années d’un intense matraquage médiatique initié par le gouvernement Jospin, depuis le colloque de Villepinte en octobre 1997 jusqu’à l’instrumentalisation du mouvement “Stop la violence”, en passant par la médiatisation des rapports Dray-Mélenchon, Lazerges-Balduyck, Bauer et Body-Gendrot, sans oublier les multiples “Conseils de sécurité intérieure” et le vote de la lamentable “loi sécurité quotidienne”, qui interdit de fait [sous prétexte de lutte contre le terrorisme] les rassemblements dans les halls d’immeuble et rend passible de prison la fraude dans les transports en commun. Dès lors, les grands médias ont pu entrer dans la ronde et alimenter la psychose, et cela sans pouvoir être accusés de dérive partisane droitière, puisqu’il était désormais entendu (tous le répétaient, de Lionel Jospin à Jean-Pierre Chevènement, en passant par Julien Dray) que “la sécurité est aussi une valeur de gauche”. C’est ainsi qu’est né un redoutable consensus (...). »

L’insécurité n’est pas
un thème politique.
C’est un problème
dont le ressassement
ne peut aboutir qu’à l’aggraver

Tévanian a raison de n’évoquer « l’insécurité » qu’entre guillemets. Accepter ce terme, c’est déjà souscrire à une certaine vision du monde. Une autre enquête d’Arrêt sur images nous apprend qu’au cours des seize entretiens réalisés sur France 2 avec les candidats du premier tour, « l’insécurité » arrive largement en tête des sujets abordés. On lui a consacré 48 minutes, contre 34 pour l’emploi, 30 pour l’international et 27 pour l’économie. Insécurité, emploi, économie, international : cherchez l’intrus... Car il y a une différence de nature entre « l’insécurité » et les autres thèmes : « l’insécurité », ce fourre-tout, ne peut en aucun cas servir de levier pour améliorer la qualité de la vie et l’état de la société. L’insécurité n’est pas un thème politique. C’est un problème dont le ressassement ne peut aboutir qu’à l’aggraver, en alimentant une paranoïa sans fin, en produisant sans fin de la méfiance et de la haine, en accréditant une conception où l’autre, et le monde extérieur en général, sont perçus uniquement comme une source de menace - « pire que le loup : la peur du loup », disait quelqu’un... Ni curiosité, ni compassion ; plus rien pour créer du lien, seulement l’omniprésence de la télévision qui distille sa vision frileuse et réactionnaire, individualiste et consumériste, sans qu’aucune perspective ne vienne lui faire concurrence. « L’agenda des médias s’est mis à correspondre à la demande des consommateurs », disait Jean-Marc Lech, co-président de l’institut de sondages Ipsos, commentant l’irruption du thème de « l’insécurité » dans les médias, à Arrêt sur images le 28 avril. Comme il est révélateur, le vocabulaire de ces messieurs les sondeurs... Sur le répondeur de Daniel Mermet, sur France-Inter, hier après-midi, un auditeur faisait remarquer : « Il y a des bruits de pantoufles qui font aussi peur que des bruits de bottes. »

Tous les thèmes négligés dans les débats du premier tour sont des thèmes ouverts, alors que « l’insécurité » est un terme fermé, tendancieux. Quand on l’évoque, ce n’est en général pas pour chanter les louanges de la politique de prévention. Dans les interviews télévisées qui ont précédé le premier tour, quand le candidat interrogé se prononçait avant tout pour la prévention, il se faisait sévèrement tancer par les journalistes, qui lui reprochaient sa légèreté en lui rappelant qu’il s’agissait là, tout de même, de la « première préoccupation des Français ». Une diminution de « l’insécurité » ne peut être que le résultat d’une attention portée à l’économie, l’emploi, l’éducation, l’urbanisme, le lien social... Par ailleurs, la violence qu’engendre une société n’est maîtrisable que pour une part et dépend aussi de facteurs hasardeux, incontrôlables. On sait que si tous les délits ne sont pas punis dans une démocratie, c’est parce que les moyens qu’il faudrait mettre en œuvre pour en retrouver les auteurs dans 100% des cas porteraient trop gravement atteinte aux libertés : la société accepte donc une part minime d’insécurité constante, en échange de la liberté. Vouloir éradiquer complètement l’insécurité, cela ne revient à rien d’autre qu’à réclamer l’Etat policier, à renoncer aux libertés et à la démocratie. En cela, « l’insécurité » est bien un thème intrinsèquement d’extrême droite. Lionel Jospin a peut-être signé son arrêt de mort politique le jour où il a déclaré qu’il s’était montré « naïf » à ce sujet. Autrement dit : oui, nous vivons bien dans un pays envahi d’étrangers hostiles et délinquants, où les rapports entre les gens ne peuvent être que des rapports de prédation ; oui, la répression à tout crin est la seule solution. Comment s’étonner qu’un homme politique de gauche qui souscrit à une vision d’extrême droite soit battu par un homme politique d’extrême droite ? Et quand, au soir du premier tour, on entend un responsable socialiste déclarer, en guise d’autocritique : « Nous n’avons sans doute pas assez bien répondu aux préoccupations des Français, notamment en matière d’insécurité », on se dit qu’on n’est décidément pas tirés d’affaire.

On l’est d’autant moins que le climat créé par les attentats du 11 septembre a contribué lui aussi à la propagation et à la banalisation de l’idéologie d’extrême droite. Tous les interdits moraux ont été levés : tout le monde s’est senti libre de proférer tout et n’importe quoi au sujet des Arabes, des musulmans... On a déjà cité ici à plusieurs reprises ce qu’un prétendu intellectuel, Robert Redeker, pouvait écrire en toute impunité dans un journal aussi respectable que Le Monde (le 22 novembre 2001) : « Ces masses musulmanes dont on s’acharne obstinément à ignorer le projet... » ; « la paralysie de l’intelligence que l’islam installe au plus intime de chaque croyant »... Toutes les rétrospectives des images « anxiogènes » diffusées depuis quelque temps par la télévision s’ouvrent sur celles du 11 septembre. A partir de cette date, la société tout entière s’est mise à regarder plus que jamais avec crainte et défiance les descendants d’immigrés maghrébins, perçus comme un ennemi intérieur : tous des délinquants, tous des fanatiques. On n’attendait que l’incident susceptible de confirmer une thèse accréditée d’avance : ce furent les sifflets saluant La Marseillaise lors du match France-Algérie. La lecture qu’en ont faite la majorité des éditorialistes ne diffère en rien de celle qu’en donnent Mégret et Le Pen. Le soir du 21 avril, dialoguant avec des manifestants anti-FN descendus spontanément dans les rues à Paris à l’annonce des résultats, John-Paul Lepers, du Vrai Journal de Canal Plus, déplorait bruyamment l’indulgence dont avaient fait preuve les responsables socialistes et communistes présents lors de ce match : ils avaient ainsi, disait-il, laissé à l’extrême droite le soin de défendre la patrie insultée. Ce même John-Paul Lepers, par ailleurs, met en scène avec complaisance et narcissisme ses affrontements répétés avec Le Pen, et se pose en ennemi irréductible du Front national. C’est bien la peine d’en appeler sans cesse au civisme des téléspectateurs, en les encourageant à aller voter, comme le fait avec une certaine lourdeur l’équipe de Karl Zéro, si c’est pour proposer de défendre les idées de l’extrême droite à sa place.

Les discours racistes à l’encontre des jeunes issus de l’immigration ont été définitivement désinhibés quand on a réussi à faire passer l’idée qu’ils étaient « antisémites » : c’est là le prétexte en or qu’on a trouvé pour les stigmatiser et les diaboliser en toute impunité. Hier soir, sur le plateau de Mots croisés, sur France 2, Alain Finkielkraut s’est permis des propos d’une violence ahurissante, désignant ces jeunes comme la source de tous les maux de la société française. Egalement invité de l’émission, Carl Lang, secrétaire général du Front national, hochait la tête et buvait du petit lait en l’écoutant. Avec sa frénésie autoritariste et sa passion de l’ordre, le courant national-républicain ou chevènementiste, dont Alain Finkielkraut est l’un des porte-parole vitupérants, ne se distingue décidément pas en grand chose de l’idéologie du Front national à laquelle il prétend s’opposer.

Il faut « faire barrage » à Le Pen, nous dit-on, et on ne prétendra pas le contraire. Question, cependant : combien de temps peut tenir un barrage quand la crue continue d’être alimentée à la source par ceux qui prétendent construire des digues ?

Mona Chollet

Lire aussi :
* Sur Les mots sont importants : « Qui a fait le jeu du Front national ? ».
* Serge Halimi, « Flamme bourgeoise, cendre prolétarienne, l’univers social et politique de M. Dominique Strauss-Kahn », Le Monde diplomatique, mars 2002.
* Le dossier accablant de PLPL sur les médias et l’insécurité.
* Dans cette période de confusion, plus que jamais, différentes rumeurs circulent par e-mail. Discours de Le Pen calqué mot pour mot sur celui de Hitler, sondage « confidentiel » lui attribuant un score de 42% au second tour... La première information, reprise jusque dans un sketch des Guignols de l’Info, s’est révélée fausse. La seconde, destinée à inciter les gens à voter, l’est également. Pour ne pas contribuer à les propager, on peut vérifier la véracité des informations qui arrivent dans sa boîte aux lettres en faisant un petit tour sur le site HoaxBuster, qui analyse les différentes rumeurs (« hoax ») en circulation sur le Net.
* Au Front, le livre d’Anne Tristan paru en 1987 chez Gallimard, épuisé, est disponible sur le site de Vacarme.

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